Le dictionnaire TNT Loire

 


MODES DE DIFFUSION DE LA TELEVISION - SYSTEMES D'EMISSION DES SIGNAUX DE LA TELEVISION

 

RECEPTION DES SIGNAUX DE LA TELEVISION - DEFINITIONS DE L'IMAGE - FORMATS D'IMAGE

 

FORMATS DE SON - LES CORDONS, CABLES ET PRISES - LES SERVICES INTERACTIFS


 

 

Modes de diffusion de la télévision :

 

  • Télévision analogique terrestre :

Les signaux analogiques SECAM et PAL en Europe, NTSC aux États-Unis d'Amérique, au Canada ou au Japon des émetteurs sont reçus sur les antennes VHF et UHF individuelles ou collectives qui permettent, suivant les caractéristiques du site, des qualités d'image variables, ayant fait l'objet d'une codification.

En France, le rendement avait du mal à dépasser les 85 % de la population desservie, particulièrement sur les 5e et 6e réseaux. La Télévision numérique terrestre (TNT) remplace la télévision analogique sur l'ensemble du territoire français depuis l'arrêt définitif du signal analogique.

La télévision analogique était diffusée également par satellite et câble.

 

  • Télévision analogique satellite :

La télévision par satellite consiste à émettre depuis un satellite en orbite géostationnaire (à 35 850 km, qui se déplace à la même vitesse que la rotation de la Terre, donc qui paraît « immobile » depuis le sol) des programmes de radio et de télévision, analogiques et numériques, payants (cryptés) ou gratuits (en clair).

Chaque canal est utilisé pour transmettre un programme de télévision (plus éventuellement quelques programmes radiophoniques et des services « associés » comme le Télétexte, le son multilingue ou multicanal (Vo/VF), des applications interactives comme un « guide des programmes », des jeux, le téléchargement de logiciels...).

Le signal vidéo est diffusé :

- en composite : PAL (très rarement en Secam) en Europe et plusieurs autres pays incluant l'Australie et l'Afrique du Sud et au standard NTSC en Amérique du Nord ainsi qu'au Japon.
- en composantes séparées : D2-MAC ou C-MAC désormais devenus obsolètes au profit du numérique.

Le canal satellite est typiquement large de 36 MHz, soit la taille d'un transpondeur satellite standard, nécessaire du fait de la modulation satellite, plus robuste que la modulation terrestre. Le canal de transmission d'une chaîne de télévision en modulation terrestre n'occupe lui qu'une largeur de 8 MHz.

La diffusion analogique par satellite est en rapide voie de disparition depuis 2000 ; il ne reste plus notamment que les chaînes historiques françaises diffusées par le satellite Atlantic Bird 3 au titre de couverture complémentaire à la diffusion hertzienne terrestre, jusqu'à l'extinction définitive du Sécam en 2011 et quelques allemande sur Astra 19,2° Est, le service public italien - RAI - via Hot-Bird ayant cessé en avril 2005. Enfin, certaines chaînes internationales comme CNN et des chaînes destinées aux pays du Sud (Afrique, Amérique du Sud, Asie du Sud-Est...) pour des raisons économiques ; les récepteurs analogiques étant toujours les moins coûteux.

 

  • Télévision analogique par câble :

La télévision par câble est un mode de distribution de programmes de télévision transitant par l'intermédiaire d'un réseau câblé.

Pour les chaînes télévisées analogiques terrestres nationales et locales. À la norme L et L', standard SECAM pour les réseaux français. Cette dernière est en voie d'abandon. Depuis mai 2011, Numericable a commencé à supprimer l'offre analogique dans ce standard en Ile-de-France. Cet abandon se fera progressivement, site par site. Le câblo-opérateur veut récupérer les fréquences pour y ajouter de nouvelles chaines DVB-C, VOD, services interactifs multimédia, etc...

 

  • Télévision numérique terrestre :

La télévision numérique est une évolution technique en matière de télédiffusion, fondée sur la diffusion de signaux de télévision numérique par un réseau de réémetteurs hertziens terrestres. Par rapport à la télévision analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la télévision numérique terrestre permet de réduire l'occupation du spectre électromagnétique grâce à l'utilisation de modulations plus efficaces, d'obtenir une meilleure qualité d'image, ainsi que de réduire les coûts d'exploitation pour la diffusion et la transmission une fois les coûts de mise à niveau amortis. La télévision numérique terrestre est à comparer à la télévision numérique reçue par câble ou par satellite.

 

  • Télévision numérique satellite :

La télévision par satellite consiste à émettre depuis un satellite en orbite géostationnaire (à 35 850 km, qui se déplace à la même vitesse que la rotation de la Terre, donc qui paraît « immobile » depuis le sol) des programmes de radio et de télévision, analogiques et numériques, payants (cryptés) ou gratuits (en clair).

Chaque canal ou « répéteur » (ou encore, transpondeur) est utilisé pour transmettre un multiplex de six à dix programmes de télévision, selon le taux de compression utilisé (et plusieurs programmes radiophoniques), selon la norme DVB-S (Digital Video Broadcasting appliquée à la diffusion satellite).

Le codage audio et video est effectué :

- en MPEG-2
- en MPEG-4 AVC pour la vidéo, principalement pour la diffusion en Haute Définition et les transmissions professionnelles « Vsat ».

Les diffuseurs français et européens ont retenu principalement les satellites Hot Bird d'Eutelsat et Astra 1 de la SES S.A pour diffuser au-dessus de l'Europe leurs chaînes en mode clair, c’est-à-dire pour tous, ou alors en crypté pour les seuls ayants droit (abonnement).

Le service public français a lui retenu le satellite Atlantic Bird 3 de l'opérateur Eutelsat pour couvrir les zones non desservies en TNT.

 

  • Télévision numérique par câble :

La télévision par câble est un mode de distribution de programmes de télévision transitant par l'intermédiaire d'un réseau câblé.

Pour constituer l'offre numérique, tous ces signaux sont le plus souvent convertis à la norme DVB-C, spécifique aux réseaux câblés. Pour assurer le "service antenne" (continuité de service public à destination des HLM notamment), la distribution sans modification des signaux TNT (DVB-T) en plus de l'offre câble en DVB-C est disponible sur pratiquement tout le territoire (en 2010) en prévision de l'extinction de la télévision analogique. Le "service antenne" est composé des 18 chaînes en clair de la TNT, diffusées obigatoirement en clair en norme DVB-T avec classement CSA similaire aux émetteurs TNT en hertzien. Simultanément est distribuée l'offre numérique DVB-C, toute cryptée, sauf TF1, France 2, France 3, Canal+ (les plages en clair), France 5 et M6 (obligation de distribution en clair de ces chaînes, même en DVB-C, dans le cadre du "must-carry" : obligation de distribution), ainsi que la chaine ARTE 24 heures/24 plein canal, en SD 16/9 Stéréo et bicanal.

 

  • Télévision numérique par ADSL :

L’Asymmetric Digital Subscriber Line (ADSL) est une technique de communication numérique de la famille xDSL. Elle permet d'utiliser une ligne téléphonique, une ligne spécialisée, ou encore une ligne RNIS (en anglais ISDN, soit Integrated Services Digital Network), pour transmettre et recevoir des données numériques de manière indépendante du service téléphonique conventionnel via un filtre ADSL branché à la prise. À ce titre, cette méthode de communication diffère de celle utilisée lors de l'exploitation de modems dits « analogiques », dont les signaux sont échangés dans le cadre d'une communication téléphonique (similaire au fax). La technologie ADSL est massivement mise en œuvre par les fournisseurs d'accès à Internet pour le support des accès dits « haut-débit ».

 

 

Systèmes d'émission des signaux de la télévision :

 

  • Emetteur :

Les émetteurs de télévision ou de radio sont des structures destinées à émettre les ondes de la télévision et de la radio. Ce sont des constructions verticales (métalliques ou en béton) de type autoportantes, haubanées, tripode, dont l'emplacement a été particulièrement étudié. Ils sont généralement placés en rase-campagne, sur des points hauts ou au centre d'une vaste plaine pour bénéficier du meilleur dégagement. L'importance de la courbure terrestre et la géomorphologie locale a une influence décisive sur la portée d'un émetteur, dépendant aussi de la fréquence ou spectre de travail. Les émetteurs sont aujourd'hui majoritairement pilotés (alimentés en programmes) par les satellites, reçus sur des paraboles professionnelles.

 

  • Réémetteur :

Les réémetteurs de télévision ou de radio sont des structures destinées à assurer la continuité de l'émission des ondes de la télévision et de la radio.

 

  • Satellite :

Un satellite est un objet fabriqué par l'être humain envoyé dans l'espace à l'aide d'un lanceur et gravitant autour de la Terre en orbite géostationnaire à 35 850 km en se déplaçant à la même vitesse que la rotation de la Terre. Il paraît immobile depuis le sol. Il émet des programmes de radio et de télévision, analogiques et numériques, payants ou gratuits.

 

  • Station de tête de réseau (diffusion par câble) :

C'est un système central qui combine des antennes terrestres captant les chaînes télévisées analogiques et numériques, des antennes paraboliques pour capter les chaînes numériques diffusées par des satellites géostationnaires, des canaux radiophoniques, des signaux de télécommunication et multimédias IPTV permettant la Vidéo à la Demande (VOD), l'accès à Internet et à la téléphonie.

Ces signaux sont traités, filtrés et convertis et adaptés pour la diffusion sur le réseau du câblo-opérateur.

 

  • Multiplex :

La Télévision Numérique Terrestre (TNT) permet la diffusion de plusieurs chaînes sur la même fréquence hertzienne, on parle de multiplex. Un multiplex peut regrouper jusqu'à six canaux différents.

 

  • Streaming :

Le streaming (terme anglais, de stream : « courant », « flux », « flot »), flux direct, diffusion en flux, lecture en continu, lecture en transit ou diffusion en mode continu, désigne un principe utilisé principalement pour l'envoi de contenu en « direct » (ou en léger différé).

 

  • Webtv :

La Web TV ou webtélé, est la diffusion et la réception par une interface Web de signaux vidéo, ce qui permet aux internautes de regarder du contenu vidéo (c'est-à-dire télévisuel) à partir d'un navigateur Web.

Une Web TV utilise la technologie de lecture en continu (streaming) ou le téléchargement progressif pour diffuser ses contenus sur le Web. Les clients (utilisateurs) appellent un flux vidéo qu'ils regardent à partir de leur navigateur ou d'un lecteur multimédia.

 

 

Réception des signaux de la télévision :

 

  • Adaptateur terrestre numérique :

Il est équipé d'un tuner VHF et UHF devant être connecté à une antenne extérieure de type râteau, ou intérieure, éventuellement amplifiée.

Ce type d'équipement de réception numérique terrestre tend aussi à s'apparenter à un démultiplexeur, dans la mesure où il intègre à la fois une fonction de démodulation et une fonction de décodage numérique. Par rapport au récepteur satellite, le récepteur TNT est équipé d'un démodulateur ou tuner VHF-III / UHF. La partie logicielle est quasi-identique exception faite du traitement des signaux démodulés, car le codage de ces signaux est différent.

 

  • Terminal numérique satellite ou démodulateur :

Le démodulateur exploite les bandes précitées dans un spectre transformé allant de 950 à 2150 MHz : la BIS (Bande Intermédiaire Satellite). Pour ce faire, il faut qu'il soit « relayé » par un convertisseur (tête universelle) adapté aux polarisations (H-V) et aux bandes. Le démodulateur basique comporte toujours le DiSEqC1.

 

  • Terminal câblo-opérateur :

Sur un réseau analogique ancien, dont la technique devient obsolète, une cinquantaine de chaînes peut être distribuée, voire davantage, en fonction de la technologie mise en œuvre (qualité des amplificateurs, réseau VHF ou à large bande, etc...). Ces programmes peuvent être visualisés directement par un téléviseur, grâce à un simple branchement coaxial au réseau, similaire au câble d'antenne collective. Pour l'usager, le câble strictement analogique ne nécessite pas l'achat d'une antenne individuelle ou d'un décodeur ; il est donc théoriquement, sans coût additionnel pour l'offre analogique.

En revanche, la télédistribution numérique nécessite obligatoirement un terminal compatible. Ce terminal peut être directement intégré au téléviseur, pour la plupart des appareils récents (par exemple DVB-T ou DVB-C). Des récepteurs séparés existent pour les appareils non compatibles (se connectant via une prise Péritélévision ou HDMI). Si l'offre est cryptée, alors soit un module d'accès conditionnel est loué ou vendu et s'insère dans un appareil compatible (qui doit donc être compatible à la fois avec la norme de diffusion ainsi qu'avec le module d'accès fourni) ou alors l'utilisation d'un terminal propre à l'opérateur est requise.

 

  • Terminal ou décodeur ADSL :

Le terminal ADSL, ou décodeur numérique traduit le signal vidéo et audio. Il est relié au téléviseur par une prise péritel à un magnétoscope ou à un système audio.

 

  • Antenne parabolique ou Parabole

Une antenne parabolique, communément appelée parabole par le grand public, est une antenne disposant d'un réflecteur paraboloïdal, basé sur les propriétés géométriques de la courbe nommée parabole et de la surface nommée paraboloïde de révolution. Cette antenne qualifiée d'universelle puisqu'elle fonctionne en théorie sur n'importe quelle fréquence ou longueur d'onde, est cependant seulement employée à partir de la bande L dès 1,1 GHz et lorsqu'un gain d'antenne élevé est recherché. On estime que l'intérêt d'un réflecteur parabolique ne se fait sentir qu'à partir d'un diamètre supérieur à 4 fois la longueur d'onde du signal à transmettre. Sauf exception, les radioamateurs utilisent ce type d'antenne surtout au-dessus de 430 MHz, avec des paraboles qui dépassent par conséquent les 3 mètres de diamètre.

 

 

  • Antenne râteau :

Elle est appelée ainsi parce que sa forme rappelle celle d'un râteau. Elle de capter la Télévision Numérique Terrestre (TNT). Cependant, elles ne couvrent pas le champ électromagnétique capté par les antennes paraboliques.

 

 

 

  • Modem câblo-opérateur :

Un modem câble est un type de modem qui permet de se connecter à Internet en étant relié à un réseau de télévision par câble. Le modem-câble est bidirectionnel, il n’utilise qu’un seul câble coaxial dans les deux directions, aval pour les données du réseau vers l’utilisateur et amont pour les données de l’utilisateur vers le réseau. Le réseau peut être constitué uniquement de câble coaxial ou être hybride fibre coaxial.

 

 

  • Box ASDL :

Une box (de l'anglais signifiant littéralement « boîte ») est, selon un terme marketing générique utilisé en France, un type de boitier (boite) servant d'équipement de terminaison de réseau, qu'un fournisseur d'accès à Internet fournit à ses abonnés au haut débit (par ADSL ou câble) pour bénéficier du triple play, c'est-à-dire un bouquet de services annexes à l'accès à Internet (téléphonie IP et télévision IP en HD de plus en plus souvent), et de fonctionnalités supplémentaires à un modem classique (routeur, Wi-Fi).

Le rôle de ce boitier électronique est de combiner et décombiner les données entrantes et sortantes pour qu'elles puissent être exploitées par les différents équipements, de téléphonie, d'informatique, ou de télévision.

 

  • Câblo-opérateur :

Un câblo-opérateur ou câblodistributeur est un organisme chargé de gérer un réseau de télévision par câble.

 

 

Définitions de l'image :

 

  • SD (SD TV) :

Le sigle SDTV signifie définition standard pour la télévision (en anglais : standard-definition television), communément employé par l'acronyme SD, désigne une série de normes vidéos de résolution image conformes aux normes NTSC, PAL ou SECAM. Ce sigle sert à distinguer la définition de ces normes historiques, de celle des signaux de télévision à haute définition (HD). Les formats 480i, 576i font partie des normes à définition SDTV (SD), les formats dont la définition verticale (nombre de lignes) est égale ou supérieure à 720 pixels est classifiée dans la haute définition ou HD.

 

  • HD (HD TV) :

La haute définition (HD) désigne une classification d'équipements de télédiffusion et de vidéo numérique ayant une définition d'au moins 720p (1280 par 720 pixels). Elle est l'évolution du SDTV. Le terme HD s'étend à l'ensemble des technologies audiovisuelles numériques telles que le HDV (grand public), le HDCam, la télévision (DVB-T, DVB-S, DVB-C), les supports Disque Blu-ray, HD DVD, l'enregistrement multimédia sur disque dur, ainsi qu'au stockage de données informatiques.

 

 

Formats d'image :

 

  • JPG :

JPEG (acronyme de Joint Photographic Experts Group) est une norme qui définit le format d'enregistrement et l'algorithme de décodage pour une représentation numérique compressée d'une image fixe.

 

  • MPEG 2 :

MPEG-2 est la norme de seconde génération (1994) du Moving Picture Experts Group qui fait suite à MPEG-1. MPEG-2 définit les aspects compression de l’image et du son et le transport à travers des réseaux pour la télévision numérique.

Les aspects Systèmes (synchronisation, transport, stockage) sont définis dans la norme ISO/CEI 13818-1 (Codage générique des images animées et du son associé - Partie Systèmes). Les aspects compression, quant à eux, sont définis dans les normes ISO/CEI 13818-2 et 3 (Codage générique des images animées et du son associé - Parties vidéo, audio).

Ce format vidéo est utilisé pour les DVD et SVCD avec différentes définitions d’image. Ce format est également utilisé dans la diffusion de télévision numérique par satellite, câble, réseau de télécommunications ou hertzien (TNT).

 

  • MPEG 4 :

MPEG-4, également appelé ISO/CEI 14496, est une norme de codage d’objets audiovisuels spécifiée par le Moving Picture Experts Group (MPEG).

La norme MPEG-4 spécifie d'abord des techniques pour gérer le contenu de scènes comprenant un ou plusieurs objets audio-vidéo. Contrairement à MPEG-2 qui visait uniquement des usages liés à la télévision numérique (diffusion DVB et DVD), les usages de MPEG-4 englobent toutes les nouvelles applications multimédias comme le téléchargement et le streaming sur Internet, le multimédia sur téléphone mobile, la radio numérique, les jeux vidéo, la télévision et les supports haute définition.

La norme spécifie de nouveaux codecs audio et vidéo et enrichit les contenus multimédia, en ajoutant de nouvelles applications comme le VRML (étendu), la prise en charge de la gestion des droits numériques et de plusieurs types d’interactivités.

La norme est divisée en plusieurs « parts », ou parties, qui spécifient un type de codage particulier. Dans chaque partie plusieurs « profils » (collection d’algorithmes) et « niveaux » (contraintes quantitatives) sont définis. Un consortium industriel désirant utiliser MPEG-4 choisit une ou plusieurs parties de la norme et, pour chaque partie, il peut sélectionner un ou plusieurs profils et niveaux correspondant à ses besoins.

 

 

Formats de son :

 

  • Mono :

Un son monophonique (« mono », ou encore « monaural ») n'est diffusé que sur un seul canal. Il est en général enregistré par un seul microphone et reproduit par un ou plusieurs haut-parleurs diffusant le même signal acoustique.

 

  • Stéréo :

Le son stéréophonique, plus communément appelé stéréo, est une méthode de reproduction sonore visant a recréer l'illusion d'un espace sonore. Cela est habituellement réalisé à l'aide de deux canaux (gauche et droit) diffusés par au moins deux transducteurs (haut-parleurs ou écouteurs).

 

  • Dolby digital :

Dolby Digital désigne une série de technologies audio numériques exploitant la compressions de données avec pertes, développées par les laboratoires Dolby. Initialement intitulé Dolby Digital Stereo jusqu'en 1994, ses premières utilisations consiste à délivrer un son numérique pour les salles de cinéma, à partir de copies de films 35 mm. Il est également utilisé pour la télédiffusion TVHD, les supports DVD, les disques Blu-ray et les consoles de jeux. La famille des compressions de données AC3 est exploitée avec tous les formats d'exploitations en cinéma numérique, sauf avec le Dolby TrueHD1.

 

  • MP 3 :

Le MPEG-1/2 Audio Layer 3, plus connu sous son abréviation de MP3, est la spécification sonore du standard MPEG-1/MPEG-2.
C'est un format de compression audio (voir aussi codec) capable de réduire drastiquement la quantité de données nécessaire pour restituer de l'audio, mais qui, pour l'auditeur, ressemble à une reproduction du son original non compressé : avec une bonne compression la différence de qualité devenant difficilement perceptible.

 

  • PCM :

Pulse Code Modulation.

Procédé de numérisation des données audios sans compression. Les CD audios sont au format PCM avec une profondeur de codage de 16 bits et une fréquence d'échantillonnage de 44.1kHz. Le DVD (DVD-Audio) lui autorise jusqu'a 24 bits de résolution et 192 kHz de fréquence d'échantillonnage. A noter que lorsque vous utilisez votre lecteur DVD uniquement avec votre téléviseur ou un ampli stéréo, vous utilisez la sortie PCM stéréo via les sorties RCA (bornes rouge et noire souvent).

A noter que le dolby digital est un format compréssé (AC3) et multicanaux (jusqu'a 6 canaux), alors que le PCM simple est un format numérique mono (un canal) ou stéréo (deux canaux), les CD audios et les (anciens) laserdiscs ont par exemple des bandes sons de type PCM, en 16 bits, et comme ce format PCM est une technique d'échantillonnage non comprimé, le PCM stéréo offre une meilleure qualité par rapport à une bande son dolby digital en mono ou stéréo.

Il existe également l'Audio PCM linéaire (LPCM) qui propose un autre type encodage sans perte de qualité, en stéréo ou en surround jusqu'a 6 canaux. Celui-ci garantit non seulement un son haute fidélité sur 2 canaux mais ouvre en outre la voie vers un son haute fidélité multicanal.

 

 

Les cordons, câbles et prises :

 

  • Cordon et prise Péritel :

Désigne un  dispositif de liaison et un connecteur audio et vidéo grand public principalement utilisé en Europe. Il permet une connexion simplifiée des appareils qui exploitent des signaux audio et vidéo analogiques au moyen d'un connecteur à 21 broches.

 

  • Cordon et prise HDMI :

Le High Definition Multimedia Interface (HDMI) est une norme et interface audio/vidéo totalement numérique pour transmettre des flux chiffrés, généralement non compressés et destinée au marché grand public. Le HDMI permet de relier une source audio/vidéo DRM – comme un lecteur Blu-ray, un ordinateur ou une console de jeu – à un dispositif compatible – tel un téléviseur HD, un vidéoprojecteur ou un casque de réalité virtuelle (renvoi d'informations via USB).

 

  • Câble d'antenne ou câble coaxial :

Un câble coaxial peut-être utilisé, pour lier une antenne TV et une télévision, un boitier de réception du réseau câblé et un modem-câble.

 

  • Câble secteur :

Ce câble est destiné au branchement d'appareils électriques nécessitant ou ne nécessitant pas de prise de terre.

 

  • Cordon HDMI vers Péritel :

Ce cordon permet de brancher un appareil disposant d'un prise HDMI vers un appareil équipé d'un prise Péritel.

 

  • Cordon Vidéocomposite :

Vidéo composite ou « Vidéocomposite » , parfois appelée CVBS (Chroma Video Blanking Synchro), désigne le signal de base de la vidéo couleur analogique. Il trouve son origine dans le signal vidéo noir et blanc existant combiné avec les signaux de télévision couleurs : Le signal vidéo composite véhicule simultanément les informations liées à la chrominance (couleurs) et celles liées à la luminance de l'image (noir et blanc) pour chacun des points qui composent l'image à afficher à l'écran.

 

  • Port USB et cordon UBS :

Le Universal Serial Bus (USB, en français Bus universel en série, dont le sigle, inusité, est BUS) est une norme relative à un bus informatique en transmission série qui sert à connecter des périphériques informatiques à un ordinateur. Le bus USB permet de connecter des périphériques à chaud (quand l'ordinateur est en marche) et en bénéficiant du Plug and Play (le système reconnaît automatiquement le périphérique). Il peut alimenter les périphériques peu gourmands en énergie (disques SSD en particulier). Apparu en 1996, ce connecteur s'est généralisé dans les années 2000 pour connecter souris, clavier d'ordinateur, imprimantes, clés USB et autres périphériques bon marché sur les ordinateurs personnels.

 

 

Les services interactifs :

 

  • EPG :

L’EPG (sigle pour Electronic Program Guide) ou en langue française "Guide électronique des programmes" est un guide utilisé dans le domaine de la télévision. Il est constitué de renseignements détaillés accessibles par un menu infographique interactif. Il délivre des informations sur le programme de télévision présent et les émissions à venir sur un délai de quelques heures et parfois plusieurs jours.

 

  • HBB TV :

Hybrid Broadcast Broadband TV dit "HBB TV" est à la fois un standard industriel et une initiative de promotion d'harmonisation de la diffusion de la télévision et de l'accès internet dans la fourniture de programme au consommateur final à travers les télévisions connectées et les box.

"HBB TV" permet aux chaînes de télévision de publier en plus et en accompagnement de leurs programmes télévisés, des contenus additionnels. Son principal atout, est de rendre le service interactif diffusé neutre par rapport à la marque du récepteur TV qui intègre ce standard.